1614-03-00.A Carleton D
Questi 3 giorni s’ha discusso il ponto di confederatione con 3 cantoni svizzeri et portato inanzi la conclusione2 . Il differrire è nato parte da a chi pare abastanza la scrittura di Zurigo di cui fa mentione el cavallier3 , parte da chi teme entrar in obligo con Geneva che da alcuni è aborrito per falsa opinione, da altri per stima di imminente pericolo. A Milano hanno nuova che le cose di Francia caminino a maggiori tumulti4 , difficili da acquetare senza la depositione di Villeroi5 .
- 1Le pli ne comprend pas d’adresse puisqu’il ne passe pas par le courrier mais par porteur en main propre, vraisemblablement Daniel Nijs ou Pierre Asselineau. Au dos du pli, une main anonyme a noté : The answeare given to Contarini in Fr[ance]. Grisons and Valtellina exppect answeare. The insatisffaction of these State for the French ambassador’s cariage of the… .
- 2Cette conclusion sera de nouveau évoquée dans la lettre 1614-05-16 à Carleton.
- 3Il s’agit de Ercole Salici, des Grisons.
- 4Insatisfaits de la politique pro-espagnole conduite par la régente et ses favoris italiens, certains princes du sang (Condé, Conti, Bouillon, Longueville, Nevers, Vendôme …) fomentent des coalitions contre le gouvernement de Villeroi. La régente propose une pacification dans une lettre à Condé du 27 février —confirmée par une lettre du 3 mars du cardinal du Perron au même Condé. Les négociations sont ouvertes le 14 avril à Soissons et se concluent par le traité de Sainte-Menehould (15 mai 1614).
- 5Voir Notices biographiques : Nicolas de Neufville de Villeroi, qui sera écarté des affaires le 9 août 1616.