né à Langres et mort à Paris. Conseiller du roi et chanoine de Chartres, à partir de 1573 il est conseiller au Parlement de Paris. Avec Nicolas Rapin, Pierre *Pithou, Jean Passerat, Florent Chrestien et Pierre Le Roy, dans son hôtel du quai des Orfèvres, il écrit la Satyre ménippée de la vertu du Catholicon d’Espagne et de la tenue des Estatz de Paris [Tours, 1593] et il est certainement le rédacteur du pseudo-discours du cardinal Filippo Sega. Il est également auteur du Traictez des droicts et libertez de l’Eglise gallicane [Paris, P. Chevalier, 1609 ; Paris, P. Chevalier, 1612] qui a beaucoup intéressé Sarpi (lett. 1609-06-08 Castrino), des Instructions et missives des roys... de France et de leurs ambassadeurs et autres pièces concernant le concile de Trente pris sur les originaux (1608) et des Actes du concile de Trente. Jacques Gillot entretient diverses correspondances avec *Scaliger, *De Thou, *Bongars et Paolo Sarpi qu’il a connu par l’intermédiaire de l’ambassadeur français *Canaye de Fresnes. Leur relation épistolaire régulière dure du 18 mars 1608 au 6 juin 1617: Gillot comme Sarpi y puisent des arguments pour la défense des libertés et privilèges de l’Eglise gallicane contre les empiètements de l’autorité pontificale et contre les jésuites qu’ils poursuivent de leur haine commune. Gillot a tant d’amis huguenots que la reine le surnomme le prêtre luthérien.
*Gillot
Gillot
Jacques
Date naissance
1550
Date mort
1619