*Groslot de l’Isle

qui est un ami de la famille ; en 1586, il est à Londres puis il revient à Orléans où il poursuit des études avec *Cujas alors qu’il transforme son château de L’Isle en havre de paix pour les réformés pourchassés. En 1607, il entreprend un voyage à Padoue et Venise où il rencontre Sarpi et se lie d’amitié avec lui. Pierre *De l’Estoile évoque leur relation : M. Du Pui m’a donné des vers latins, très beaux, de M. De L’Isle Groslot, escrits de Venise, le premier jour de cest an 1607, à Meninus Italicus, grand appugnateur du pape, et MM. De Venize n’ont peu jusques aujourd’hui garder de parlern escrire et débaccher librement contre. Le loue fort par ces vers et le conjure de poursuivre [Mémoires-journaux, Paris, Didier, 1857, p. 433]. Lorsqu’il doit quitter Paris pour son château orléanais, Groslot met Sarpi en relation épistolaire avec Francesco *Castrino qui sera, désormais, chargé de l’informer (lettre 1608-10-13 à Castrino). En 1612, il est député au synode calviniste de Privas pour travailler à rétablir la paix entre les Grands du parti huguenot. Il est l’auteur de poésies qui ont été publiées dans les Deliciæ poetarum gallorum de Janus Gruter [Francfort, Jonas Rosa, 1609].